Vos hallucinations IRL

Je crée ce topic pour qu'on puisse partager nos experiences hallucinatoires :fier: (sans etre sous l'emprise de la drogue bien sur :oui: )

Alors que j'ouvrais les yeux un beau matin ensoleillé j'ai découvert une énorme mygale sur mon mur, croyant rever je regarde mes mains qui possèdent bien 10 doigts :hap: . Je cligne des yeux en fixant l'araignée du regard, qui fini par s'evaporer.


J'ai eu beaucoup d'hallucinations auditives en cours à l'époque où j'avais des problèmes d'insomnie, genre le professeur changeait subitement de sujet pour parler de chocolat. (j'avais faim)

:

Plus sérieusement, ça ne m'est arrivé que pendant un malaise : j'étais à l'hôtel puis je me suis senti mal. Je suis monté dans ma chambre, mais je n'ai pas pu l'ouvrir (je ne distinguais plus le trou de la serrure). Tout a coup j'ai réussi comme par magie, et je me suis étalé sur mon lit. Puis en rouvrant les yeux, j'ai vu qu'en fait j'étais étalé dans le couloir :noel:
J'avais "
rêvé"
que je réussissais à ouvrir la porte, mais en fait non.
C'est ma seule hallucination IRL :doute:

Hard la mygale :peur: Et tu prends ça peinard toi : "
Voyons combien j'ai de doigts, est ce que je rêve :hap: ? "
Je me serais barrée en courant ouais :rire:

Moi mes hallucinations font flipper. Genre, je vois des silhouettes humanoides et ce n'est pas rare que j'aie sursauté face à cela :peur:
Mais cela est dû aux taches phosphènes et depuis que j'ai dit à mon subconscient: "
Je sais que cela est faux, ce que je vois n'est que tâche phosphène, et je n'en ai plus peur."
, je ne vois plus rien :fier:

No-Hap a écrit:Hard la mygale :peur: Et tu prends ça peinard toi : "
Voyons combien j'ai de doigts, est ce que je rêve :hap: ? "
Je me serais barrée en courant ouais :rire:

Jay explosay :rire:

moi c'était pendant les vacances, je faisais des escapades à vélo la nuit avec pour lumière une petite lampe torche (nofake :noel: ) et pis je rentre chez moi, il est donc au moins 5h du matin, je vois une silhouette noire d'un truc genre un rat, je commence à flipper ;
je sors mon couteau suisse (réflexe du survivor :noel: )
et là j'fais un bruit genre "
pshhh"
et la silhouette devient une sorte de serpent (j'ai peur des serpents, je l'avoue :peur: ) et pis je m'approche discrètement, je vois que ça bouge pas, j'allais lui planter la lame du couteau dans la tête, et au moment de porter le coup, je m'aperçois que ce n'est que le tanker ville (le truc pour porter le linge) qui faisait une ombre bizarre qui était responsable de ça :fou:

No-Hap a écrit:Hard la mygale :peur: Et tu prends ça peinard toi : "
Voyons combien j'ai de doigts, est ce que je rêve :hap: ? "
Je me serais barrée en courant ouais :rire:

J'ai quand meme eu sacrement peur en ouvrant les yeux :peur: , au bout de quelques secondes je me suis dis ¨Hinhin pas de grosse mygale comme ca en france :non2: , soit je reve soit j'hallucine. ¨

J'ai un peu ris a KtrocK :rire:

J'étais dans le car scolaire, et en regardant un siège, j'ai eu un flash: j'ai vu un visage flippant (j'ai bondi de 20 cm :hap: ) :peur:

J'ai cru entendre un bruit lorsque j'me suis couché... J'ai flippé 2min, croyant à un cambrioleur, et je me suis endormi :fou:

Après des fois le bruit peut être réel, genre un meuble qui craque...

Je continue de ressusciter des sujets 

   Alors voilà, moi j'ai toujours vécu des phénomènes récurrents lors de fortes fièvres. Dans l'enfance, ça se traduisait par le rêve récurrent de la fièvre et par du somnambulisme. Mais en grandissant, le somnambulisme a pris des vacances pour laisser place à des hallucinations. (youpiiii)


  Je suis endormie, je fais le fameux rêve de la fièvre. Je sais qu'en me réveillant, je dois faire quelque chose. Je me réveille, je me lève pour aller chercher ma mère. Je sors de ma chambre, je l'appelle mais seulement voilà... Je commence à devenir parano. J'ai l'impression que tout le monde me veut du mal et que tout le monde vient pour me tuer. Je me réfugie dans la salle de bain qui est à deux pas de moi. Je ferme la porte et tandis que ma mère essaye de rentrer, je hurle, pleure et pousse de toute mes forces la porte pour qu'elle ne s'ouvre pas.
   "Elle veut me tuer, elle veut me tuer." répété-je sans cesse.
Ma mère essaye de me rassurer avec une voix douce mais je suis persuadée que c'est juste une ruse pour rentrer et me tuer. Je suis recroquevillée sur moi-même, j'ai jamais autant eu peur pour ma vie. Cela devient de pire en pire... Maintenant je vois les murs se rapprocher de moi. Les murs bougent ! Je vais mourir., je vais mourir !!! Je hurle, je suis désemparée, ça ne veut pas s'arrêter. Me faire écrabouiller par les murs ou me faire tuer par ma mère ?
   Finalement le ton calme de ma mère finit par faire effet. Je pense qu'elle est sincère et qu'elle va m'aider, j'ouvre la porte et je sors. Elle m'aide à marcher jusqu'à sa chambre, je m'appuie sur elle. Mais à chaque pas que je fais, je vois le vide tout autour de mes pieds. J'ai l'impression de marcher sur un fil au dessus de rien. A chaque mouvement, je crie "Je vais mourir, je vais mourir !!!". Je finis tant bien que mal dans le lit de ma mère, tremblotante, me demandant maintenant si mon père va me faire du mal...


Voilà   L'anecdote valait le détour nah ?

Chez pas trop quoi dire mais j'ai une question : c'est récent ? 
Peut-être je lis pas assez entre les lignes .
Au début y'a Dans l'enfance et après en grandissant ; sa veut dire que tu fait des allucinations pareil ,encore a ton âge c'est flippant.

Bah jusqu'à l'adolescence je faisais juste le rêve de la fièvre + du somnambulisme.
De l'adolescence à mnt, le rêve de la fièvre + des hallucinations.

Mais seulement quand j'ai beaucoup de fièvre hein :3 Cela n'arrive pas souvent, t'inquiète pas n_n

Impressionnante expérience ! Est ce que tu saurais dire si ça survient plutôt au début, au milieu, ou à la fin de la nuit ?   Ça ressemble à ce qu'on peut vivre lors d'éveils confusionnel (confusional arrousal en anglais), caractérisés par des fausses croyances plutôt que par des hallucinations (on ne voit pas, n'entend pas quelque chose de particulier, mais on a un savoir intrinsèque, une idée en tête sortie de nulle part qui conditionne notre comportement).
C'est plus ou moins considéré comme un trouble du sommeil, j'en ai déjà fait du même style où je me réveillais avec un sentiment d'insécurité (pour ne pas dire peur panique) vis à vis de mon copain, dormant à côté de moi.
Souvent je haletais, tremblais, mais c'était assez court.
Sinon dans un autre registre mais plus impressionnant (plus de ton niveau ) j'ai plusieurs fois eu ce problème en étant persuadée qu'il y avait des insectes ou araignées dans le lit, n'hésitant pas à balancer la couette (et tant pis pour le sommeil de mon copain), hurler, partir en courant, me déshabiller... Ce scénario la dure en général plus longtemps, et la perte de contrôle est assez ouf !

Cela n'a pas vraiment de lien avec la nuit vu que... si je suis malade je peux m'allonger complètement dead sur mon lit à n'importe quelle heure. Si j'ai trop de fièvre, je fais le fameux rêve. Je me réveille, je vais chercher ma maman parce que je sais que j'ai la santé fragile, mais parfois en chemin bah j'hallucine xo (Il doit faire trop chaud dans mon petit cerveau). Cela ne m'arrive jamais si je n'ai pas énormément de fièvre.

Un autre truc bizarre qui m'arrive parfois : j'envois des textos la nuit (qui n'ont aucun sens...) et je ne m'en souviens pas au réveil. On dirait un vieux reste de somnambule...

C'est vrai que c'est puissant comme phénomène !

Lune-Bleue, ton expérience des araignées je la vis quasiment toutes les nuits que je dors avec ma copine.
Souvent vers 2h du matin, elle hurle de peur en pensant qu'il y a une énorme araignée sur le lit ou des serpents sur les murs.

Et elle ne se calme pas de sitôt ! Il faut que je lui dise qu'il n'y en a pas en insistant et en établissant un contact physique avec elle (sorte de point d'ancrage à la réalité), ou alors j'allume la lumière. Le stimulus de la vue la fait sortir de son hallucination.
D'où mes problèmes de sommeil 

Ariena a écrit:Alors voilà, moi j'ai toujours vécu des phénomènes récurrents lors de fortes fièvres.

Un des phénomènes récurrents qui a aussi été remarqué lors de périodes de fièvre,c'est l'fait de vivre la même scène hallucinée en boucle...

Finalement le ton calme de ma mère finit par faire effet.

Il y a une certaine logique que ça soit ta mère qui soit venue te réconforter,et non l'premier inconnu venu.L'inconscient sait quel est l'élément protecteur le plus apte à t'protéger contre ç'qui pourrait affecter la censure...

Lune a écrit:Ça ressemble à ce qu'on peut vivre lors d'éveils confusionnel caractérisés par des fausses croyances.

Je n'suis pas du tt convaincu qu'il s'agisse d'éveil confusionnel dans l'cas d'Ariena.D'une part,parce que cette parasomnie se manifeste particulièrement lorsqu'on s'réveille à la suite d'une phase de SLP (vu que c'est une forme de somnambulisme).Et d'autre part,il est très rare d'en garder l'souvenir...Ensuite,ce qui m'fait dire qu'Ariena ne s'est pas réveillé suite à cette phase en qtion,c'est qu'elle a l'air à chaque fois d'avoir le souvenir d'un rêve précédant son réveil agité.Hors,on sait qu'il est très rare de se souvenir de rêves ayant eu lieu lors du SLP (sinon on aurait plus de témoignages dans ce sens-là)...
Par ailleurs,comme son nom l'indique,les éveils confusionnels se caractérisent plus par un esprit ou des actes confus que par des fausses croyances.La scène des textos pourrait rentrer dans les critères de cette parasomnie en revanche...

@Ariena : je n'avais pas compris que ça concernait surtout les contextes de fièvre, cela dit justement la fièvre est un facteur amplifiant l’occurrence de ce genre de phénomènes Comme les PS, les HH, les éveils confusionnels pourraient survenir plus facilement en état fiévreux vu qu'on est dans le pâté.

Un autre truc bizarre qui m'arrive parfois : j'envois des textos la nuit (qui n'ont aucun sens...) et je ne m'en souviens pas au réveil. On dirait un vieux reste de somnambule...

Ca pour le coup je ne pense pas que ça ait à voir avec le somnambulisme, mais juste avec la nature même des micro éveils qu'on a toutes les 1h30. Comme leur nom l'indique, ce sont des réveils souvent très légers et courts, et on peut très bien les oublier même si on y a fait quelque chose (un tour aux toilettes, un envoi de texto, un échange avec son partenaire...). C'est flippant!

@RudyK : je compatis pour toi ainsi que pour elle, et mon copain qui vit un peu la même chose que toi (en bien moins fréquent) compatira aussi! Il estdéjà arrivé qu'il allume la lumière dans un moment comme ça mais ça ne m'a pas du tout fait revenir à moi car je me suis caché les yeux, ayant trop peur de voir un serpent, enfin tu vois le genre haha

@Sully Cobb : Évidemment, dans la plupart des cas quand on ne sort pas du lit, qu'on ne s'agite pas trop, et donc quand on ne revient pas à soi avant de se recoucher, on oublie forcément oui.
Par exemple, une fois je voyais (enfin croyais voir) mon plafond juste au dessus de ma tête, au raz de mon nez, et un énorme boa se baladant dessus, en me réveillant au milieu de la nuit. J'ai paniqué, haleté, tremblé, etc... mon copain a essayé de me calmer, sans trop de succès, et puis j'ai fini par me rendormir d'un coup sec sans prévenir, et sans être revenue à moi entre temps.
Le lendemain je n'en avais effectivement aucun souvenir, par contre le surlendemain quand mon copain m'en a parlé, ça m'a fait un flashback, que je n'aurais jamais eu si il ne m'en avait pas parlé.
Mais cette amnésie n'est pas forcément totale, notamment dans le cas où on se lève en courant du lit, dans mon cas ça finit par bien me réveiller "réellement", et donc je peux m'en souvenir sans aucun problème (car je suis sortie de mon état second avant de me rendormir).


Pour ce qui est des rêves juste avant, ça m'arrive souvent d'avoir une espèce de mini scénario en tête mais pas un rêve de SP, clairement, juste une idée, parfois visuelle (style : il y a une araignée dans le lit, il y a un boa sur le plafond...). Le genre de trucs tout à fait possible en SLP
Dans ce que décrit Ariena, c'est exactement la même chose, elle n'a pas de souvenir d'un scénario particulier, mais elle se réveille bien avec une idée/croyance en tête : on lui veut du mal.
L'éveil confusionnel se caractérise par des actes/esprit confus, mais ça peut tout à fait se manifester précisément par des fausses croyances qui viennent combler le fait qu'on ne sait pas trop où on se trouve, ce qu'on fait, etc...
J'ai lu de nombreux témoignages qui allaient dans ce sens (à chaque fois il y a une idée qui conditionne les agissements bizarres du dormeur)

La semaine dernière, je rentre du lycée comme d'habitude. À cette heure-ci, il n'y a que ma mère dans la maison. En me rapprochant, je vois la lumière du salon allumée. Jusque là, rien d'anormal. Je passe devant la fenêtre et regarde brièvement à l'intérieur. Soudain, je vois une silhouette noire passer devant l'escalier et rejoindre le salon. C'est plus qu'une silhouette, en fait c'est quelque chose d'humain. Sur le coup je crois avoir aperçu ma mère, donc je rentre, dit salut et personne ne me répond. J'espère au plus profond de moi qu'elle est dans le canapé avec ses écouteurs et ne m'a pas entendu. Nop. Personne dans le salon. Un frisson m'envahi. J'appelle ma mère pour savoir dans quelle pièce elle est, et j'entend sa voix me répondre depuis le 2ème étage. Je commence à me rendre compte pour la silhouette. J'ai eu peur mais ça c'est arrêté là sur le coup. Mais depuis j'en peux plus. Mon cerveau a eu la mauvaise idée de prendre une capture d'écran de la silhouette, ce qui fait que je me la remémore parfaitement comme si j'était devant. Depuis 1 semaine, c'est devenu un cauchemar. Je pense à elle tout le temps, plusieurs fois par minute. Je me suis fait la reflexion qu'elle ressemble à la chose noire dans Le Voyage de Chihiro (dont j'ai horreur). Elle mesurait à peu près 2m et se déplaçait très vite. J'ai l'impression qu'elle est encore là, tapie quelque part. Je la sens, cest horrible. La seule chose dont j'ai envie est de me frapper la tête contre le sol jusqu'à oublier. Si seulement je ne l'avait pas vue....j'aimerais revenir dans le temps et m'empêcher de regarder. Je sais que ce n'est qu'une hallucination, mais je lai vue tellement clairement.....c'est perturbant. Chaque petit bruit de la maison s'explique maintenant dans ma tête par cette chose. J'en deviens taré.

Ptêtre qu'il faudrait qu'tu cherches à savoir d'où vient cette silhouette à l'origine,à moins que tu l'saches déjà.Et une fois que t'auras la réponse,tu sauras que cette silhouette était finalement inoffensive...
Ben tiens,essaies de reproduire à l'identique la scène qd c'est arrivé (le salon allumé,tu passes devant la fenêtre dans l'même sens,ta mère en haut dans l'idéal comme ça on est sûr que ça n'sera pas son ombre si ça l'refait même si la 1ère fois çn'était apparemment pas l'cas)...

Sinon j'suis entrain d'penser à un truc...Est-ce qu'il serait possible,en fonction de la disposition des pièces,que ça soit ta mère qu'était entrain d'marcher en haut au moment qu't'as vu passer cette silhouette,et que ça soit finalement son ombre qui aurait reflété plus bas à cause de la lumière du salon?

Ça m'étonnerais que j'arrive à le refaire, vu que la silhouette n'a pas été causée par un objet ou un jeu de lumière. Elle était plus noire que noire, et en volume (donc pas une ombre), donc je pense plus à un bug visuel. Ça ne pouvait pas être ma mère car 2 étages nous séparait.

Quand j'étais plus jeune j'ai déjà eu ce genre d'hallucination, mais ça ne m'est arrivé qu'une fois.

J'étais dans ma chambre, à l'étage, dans le lit, en train de lire. Soudain, je vis la porte bouger légèrement. Me disant au premier abord que c'était un courant d'air, j'y prêtais peu attention, mais je ne pus m'empêcher, après quelques secondes sans avoir pu lire une phrase de plus de mon livre, de regarder au-dessus de mon livre, le bout de la porte. Une silhouette sombre, comme une ombre humaine, disparut comme si elle ne voulait pas que je la surprenne, alors qu'elle m'observait depuis la porte.

L'idée qu'elle ait pu rester là à m'observer fixement pendant plusieurs minutes sans bouger m'a fait frissonner de tout mon corps. Mes muscles étaient tellement crispés que j'ai mis quelques secondes avant de pouvoir bouger à nouveau. Je n'arrivais pas à sortir un mot, même pas pour dire un "qui est là?", je n'avais pas envie de savoir.

Ce truc m'est resté quelques jours en tête sans que je puisse y faire quoi que ce soit, et puis le temps a fait que je n'y pensais plus.

Depuis je n'ai jamais eu d'expérience similaire qui s'est reproduite.